Budget provincial: la Route verte retrouve ses moyens
Les dirigeants des communautés limitrophes du P’tit Train du Nord peuvent souffler: le parc linéaire retrouvera dès cette année la majeure partie de son financement.
Bernard Lapointe, acériculteur et maire d'Amherst.
©TC Media – Archives
M. Lapointe dit ne pas comprendre les conclusions de ce rapport, qui affirme que l’industrie québécoise est en perte de croissance.
«C’est vrai qu’au niveau des parts de marché, on est passé de 80 à 70% en une dizaine d’années. Par contre, notre production a augmenté sur cette même période, de 80 à 120 millions. En plus, avec la baisse vertigineuse du dollar canadien, les Américains risquent fort de revenir au sirop québécois plutôt que d’exploiter le leur, simplement parce que l’industrie américaine sera beaucoup moins compétitive», croit-il.
Aux yeux de l’acériculteur, ce rapport est plutôt une «commande» du gouvernement provincial. «J’ai l’impression que la volonté du gouvernement est de déréglementer l’industrie de l’érable, comme il déréglemente un peu partout depuis deux ans. Il ne veut pas que les milieux soient encadrés», avance-t-il.
Il mentionne du même souffle que le ministre va s’arroger beaucoup plus de pouvoirs si les recommandations du rapport sont suivies, un peu comme Gaétan Barrette l’a fait en santé.
Les quotas visés
Que ce soit clair: M. Lapointe ne croit pas que tout le rapport Gagné devrait être jeté à la poubelle. La recommandation de créer une table tripartite entre la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, le ministère de l’Agriculture et le ministère des Ressources naturelles a «de l’allure», selon lui. C’est lorsqu’on parle d’enlever les quotas de production qu’il se braque.
«En enlevant les quotas, le prix recommencera à fluctuer énormément, selon si une année a été bonne ou pas: ça va déstabiliser le marché. Balayer 12 ans de travail d’un mouvement de main comme ça, je trouve ça cavalier», conclut l’acériculteur.
Bernard Lapointe, maire d'Amherst et acériculteur
Notons qu’environ 93% de la production québécoise de sirop d’érable est exportée.
Pour lire la réaction des députés péquistes à cette possible déréglementation de l'industrie de l'érable, cliquez ici.
Les Montagnards ont vaincu l'Arctic de Saint-Léonard 7-1 ce vendredi 18 mars au Centre Damien-Hétu. Ils ne sont plus qu'à une victoire d'accéder en ronde demi-finale, menant 3-0 dans cette série 4 de 7.
Le retour des subventions destinées à la Route verte est une lueur d’espoir pour tous ceux qui craignaient de voir le P’tit Train du Nord tomber en décrépitude faute d’un financement adéquat.
Bernard Lapointe, acériculteur et maire d'Amherst.
©TC Media – Archives
M. Lapointe dit ne pas comprendre les conclusions de ce rapport, qui affirme que l’industrie québécoise est en perte de croissance.
«C’est vrai qu’au niveau des parts de marché, on est passé de 80 à 70% en une dizaine d’années. Par contre, notre production a augmenté sur cette même période, de 80 à 120 millions. En plus, avec la baisse vertigineuse du dollar canadien, les Américains risquent fort de revenir au sirop québécois plutôt que d’exploiter le leur, simplement parce que l’industrie américaine sera beaucoup moins compétitive», croit-il.
Aux yeux de l’acériculteur, ce rapport est plutôt une «commande» du gouvernement provincial. «J’ai l’impression que la volonté du gouvernement est de déréglementer l’industrie de l’érable, comme il déréglemente un peu partout depuis deux ans. Il ne veut pas que les milieux soient encadrés», avance-t-il.
Il mentionne du même souffle que le ministre va s’arroger beaucoup plus de pouvoirs si les recommandations du rapport sont suivies, un peu comme Gaétan Barrette l’a fait en santé.
Les quotas visés
Que ce soit clair: M. Lapointe ne croit pas que tout le rapport Gagné devrait être jeté à la poubelle. La recommandation de créer une table tripartite entre la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, le ministère de l’Agriculture et le ministère des Ressources naturelles a «de l’allure», selon lui. C’est lorsqu’on parle d’enlever les quotas de production qu’il se braque.
«En enlevant les quotas, le prix recommencera à fluctuer énormément, selon si une année a été bonne ou pas: ça va déstabiliser le marché. Balayer 12 ans de travail d’un mouvement de main comme ça, je trouve ça cavalier», conclut l’acériculteur.
Bernard Lapointe, maire d'Amherst et acériculteur
Notons qu’environ 93% de la production québécoise de sirop d’érable est exportée.
Pour lire la réaction des députés péquistes à cette possible déréglementation de l'industrie de l'érable, cliquez ici.
Les dirigeants des communautés limitrophes du P’tit Train du Nord peuvent souffler: le parc linéaire retrouvera dès cette année la majeure partie de son financement.
L’Adéloise Michelle Legault a choisi d’aider les autres et œuvre à titre de préposée aux bénéficiaires depuis 12 ans. Même si le travail est exigeant, il lui permet de s’épanouir pleinement.
La règle des 40 jours d'absence dans les CPE devrait être annulée, selon Roseline Asselin, une jeune mère de chez nous qui lance un cri du cœur au ministre de la Famille, Sébastien Proulx.
QUÉBEC. Le gouvernement Couillard a présenté jeudi un budget prudent, peu spectaculaire, sans mauvaises nouvelles pour les contribuables, mais sans prolifération de bonnes nouvelles non plus, malgré deux années budgétaires difficiles marquées par d'importantes compressions imposées à tout l'appareil de l'État.
C’est bien connu, le printemps est la période propice à la surpopulation féline. Pour contrer ce fléau et la transmission de maladie, plusieurs municipalités ont pris les grands moyens et voient un beau résultat.
Pour Élizabeth Gibeau de Val-David, la prochaine annonce du gouvernement du Québec, dans l'éducation, n'est autre chose que de la poudre aux yeux.
L’Adéloise Michelle Legault a choisi d’aider les autres et œuvre à titre de préposée aux bénéficiaires depuis 12 ans. Même si le travail est exigeant, il lui permet de s’épanouir pleinement.
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