Campagne d'information sur le consentement aux soins
Le Comité des usagers des Sommets a procédé, le 11 mai, au lancement de sa campagne d’information sur la représentation d’un usager lors d’un consentement aux soins.
De gauche à droite, Roseline Asselin, son conjoint, Caillou Cuerrier, et la petite Lauralou, 3 ans.
©Photo TC Media - René-Pierre Beaudry
À compter du 1er avril, le ministère pénalisera, en effet, les CPE dont le taux d’absence des enfants dépasse 20%, une nouvelle mesure très impopulaire auprès des parents et des CPE.
Temps de qualité
"Que souhaite le ministre au juste? Que nos enfants, dès la petite enfance, soient contraints de respecter l’horaire du 8 à 5, cinq jours par semaines, comme des adultes? Ils découvriront bien assez tôt la réalité du "métro, boulot, dodo" et le vivront une bonne partie de leur vie", constate Mme Asselin.
"Ma fille et, bientôt, mon tout dernier ont la chance incroyable de fréquenter un CPE avec des éducatrices en or qui font un travail exceptionnel, dans un milieu sain qui favorise leur développement. Je suis fière et choyée qu’ils puissent profiter d’aussi bons services. Toutefois, on est d’accord pour dire que la meilleure place pour un enfant reste la maison, son nid, son foyer, sa sécurité."
Mme Asselin poursuit: "Je suis présentement en congé de maternité et j’ai la chance de pouvoir profiter d’un temps de qualité avec mes enfants. Je n’ai pas envie d’envoyer ma plus vieille, tous les jours, à la garderie quand je peux m’en occuper, moi, sa mère. De plus, c’est difficile pour elle, à trois ans, de comprendre que maman garde son petit frère, mais qu’elle doit aller "puncher" sa place, comme à l’usine, parce que maman ne peut pas se permettre de la garder à la maison, car elle dépassera son quota d’absences. C'est ridicule!"
Mme Asselin se dit parfaitement consciente aussi que, si elle garde ses enfants malgré tout, elle fera baisser la moyenne du taux d’occupation du CPE. "Leur budget, déjà appauvri par les coupures, sera encore amputé s’il ne respecte pas le taux de fréquentation de 80% et cela aura des répercussions sur les services offert à mes enfants. Tout cela me dépasse", s'insurge Roseline Asselin.
Enseignante contractuelle, Mme Asselin ne sait jamais quel genre de contrat elle aura en début d’année ou en cours d’année. "Parfois, j’ai du travail à temps plein, d’autres fois je suis sur appel pour de la suppléance et il arrive aussi que mes contrats soient à temps partiel et cela peut changer en cours d’année scolaire. Je ne peux donc pas prévoir quel genre de service j’aurai besoin", explique cette jeune mère de famille.
"Attention, enfants trop malades, parents qui travaillent à temps partiel, parents à horaire atypique, maman en congé de maternité, enseignants, enfants aux grands-parents trop présents, vous allez devoir rationner votre temps avec vos précieux trésors", prévient Mme Asselin.
"Je ne veux pas me mettre à tout calculer, tout noter sur un calendrier, pour être certaine de ne pas dépasser mes 40 jours en sachant que, dans le cas contraire, je mettrai mon CPE dans le trouble avec un budget déjà très maigre. Mais surtout, je n’ai pas envie de me priver du temps passé avec mes enfants. Ça me fait mal en dedans, juste d’y penser, et je ne suis pas la seule", conclut Roseline Asselin.
Une femme de la région d’Ottawa a échoué dans sa tentative d’obtenir un dédommagement de la part des Stations de la vallée de Saint-Sauveur (MSSI) après s’être blessée à la cheville sur le parcours Acro-Nature de Morin-Heights en 2010.
Les routes des Laurentides ont fait 42% moins de morts en 2015 qu’en 2014. Par contre, le nombre total d’incidents est à la hausse et rappelle que la vigilance au volant est toujours de mise.
De gauche à droite, Roseline Asselin, son conjoint, Caillou Cuerrier, et la petite Lauralou, 3 ans.
©Photo TC Media - René-Pierre Beaudry
À compter du 1er avril, le ministère pénalisera, en effet, les CPE dont le taux d’absence des enfants dépasse 20%, une nouvelle mesure très impopulaire auprès des parents et des CPE.
Temps de qualité
"Que souhaite le ministre au juste? Que nos enfants, dès la petite enfance, soient contraints de respecter l’horaire du 8 à 5, cinq jours par semaines, comme des adultes? Ils découvriront bien assez tôt la réalité du "métro, boulot, dodo" et le vivront une bonne partie de leur vie", constate Mme Asselin.
"Ma fille et, bientôt, mon tout dernier ont la chance incroyable de fréquenter un CPE avec des éducatrices en or qui font un travail exceptionnel, dans un milieu sain qui favorise leur développement. Je suis fière et choyée qu’ils puissent profiter d’aussi bons services. Toutefois, on est d’accord pour dire que la meilleure place pour un enfant reste la maison, son nid, son foyer, sa sécurité."
Mme Asselin poursuit: "Je suis présentement en congé de maternité et j’ai la chance de pouvoir profiter d’un temps de qualité avec mes enfants. Je n’ai pas envie d’envoyer ma plus vieille, tous les jours, à la garderie quand je peux m’en occuper, moi, sa mère. De plus, c’est difficile pour elle, à trois ans, de comprendre que maman garde son petit frère, mais qu’elle doit aller "puncher" sa place, comme à l’usine, parce que maman ne peut pas se permettre de la garder à la maison, car elle dépassera son quota d’absences. C'est ridicule!"
Mme Asselin se dit parfaitement consciente aussi que, si elle garde ses enfants malgré tout, elle fera baisser la moyenne du taux d’occupation du CPE. "Leur budget, déjà appauvri par les coupures, sera encore amputé s’il ne respecte pas le taux de fréquentation de 80% et cela aura des répercussions sur les services offert à mes enfants. Tout cela me dépasse", s'insurge Roseline Asselin.
Enseignante contractuelle, Mme Asselin ne sait jamais quel genre de contrat elle aura en début d’année ou en cours d’année. "Parfois, j’ai du travail à temps plein, d’autres fois je suis sur appel pour de la suppléance et il arrive aussi que mes contrats soient à temps partiel et cela peut changer en cours d’année scolaire. Je ne peux donc pas prévoir quel genre de service j’aurai besoin", explique cette jeune mère de famille.
"Attention, enfants trop malades, parents qui travaillent à temps partiel, parents à horaire atypique, maman en congé de maternité, enseignants, enfants aux grands-parents trop présents, vous allez devoir rationner votre temps avec vos précieux trésors", prévient Mme Asselin.
"Je ne veux pas me mettre à tout calculer, tout noter sur un calendrier, pour être certaine de ne pas dépasser mes 40 jours en sachant que, dans le cas contraire, je mettrai mon CPE dans le trouble avec un budget déjà très maigre. Mais surtout, je n’ai pas envie de me priver du temps passé avec mes enfants. Ça me fait mal en dedans, juste d’y penser, et je ne suis pas la seule", conclut Roseline Asselin.
Le Comité des usagers des Sommets a procédé, le 11 mai, au lancement de sa campagne d’information sur la représentation d’un usager lors d’un consentement aux soins.
Le nouveau maire de Sainte-Adèle, Robert Milot, dans les jours suivant son élection, a reçu un constat d’infraction du Directeur général des élections du Québec pour un geste commis en 2014 alors qu’il oeuvrait pour la Coalition Avenir Québec (CAQ).
C’est avec surprise que plusieurs ont découvert dans un avis public de L’Information du Nord, le 27 avril, qu’un changement de zonage était envisagé à Mont-Tremblant pour autoriser une maison de soins palliatifs à l’ancien château Beauvallon.
La Maison des Jeunes de Saint-Sauveur/Piedmont a organisé le 12 mai, un vernissage illustrant des photos prises par les bénéficiaires de l’organisme. Ce projet visait à mettre en image la vie en société mais surtout, l’entrepreneuriat.
Le Comité des usagers des Sommets a procédé, le 11 mai, au lancement de sa campagne d’information sur la représentation d’un usager lors d’un consentement aux soins.