J’apprenais ce matin aux nouvelles que certaines écoles avaient changé leur fusil d’épaule : à cause du tollé des parents, les profs fêteront l’Halloween.

C’est franchement décourageant. Il faudrait prendre des moyens de pression mais sans que ça touche aux enfants. Faire une omelette sans casser les œufs. Et le ministre Blais qui vient mettre son nez en affirmant « qu’il ne faut pas prendre les enfants en otage ». Je me demande bien qui les fait souffrir réellement lorsque le gouvernement Couillard met la tronçonneuse dans les services essentiels donnés aux enfants du primaire et du secondaire. Pas plus tard que le 22 octobre dernier, on pouvait lire dans le Journal de Montréal que maintenant au Québec, un enfant sur cinq connaissait d’importantes difficultés à l’école. Non vraiment, les enseignants auraient dû tenir leur bout et rayer toutes les Fêtes, Noël y compris. Je vous donne un exemple. Prenons l’Halloween. Mon enfant reviendrait de l’école en pleurnichant parce que l’événement ne serait pas fêté. S’il était assez grand pour comprendre, je m’assoirais avec lui et lui expliquerais dans ses mots le pourquoi du comment. S’il était âgé de 5 à 8 ans, je téléphonerais à d’autres parents pour organiser une fête-maison costumée remplie de surprises. Ce n’est pas compliqué, me semble. Ce serait là une belle occasion de dialoguer avec nos chéris. Mais non, certains parents ont préféré faire une montée de lait et accuser les profs. Couillard s’en frotte encore les mains.

D’autres conneries? Lundi des élections. TVA et Radio-Canada ont reporté deux téléromans afin de présenter les résultats. Sur Facebook, « la danse des connards » a débuté. « Criss d’élection à marde » ou « bou d’ciarge qu’on s’en fou des élections ». Ou cette dernière «  asti d’élection a mard sal, ses toujours la meme criss de chose. Qui se prenne un poste a eux autres pi qui nous foutte la paix. » Remarquez ce beau langage presque sans faute. C’est d’ailleurs ce que je reproche à Facebook : cet anonymat qui rend l’Homme semblable à la bête. Je m’excuse pour tous les animaux que je viens de blesser. C’est ce qui arrive lorsque tu as moins de cellules que de dents. C’est comme si à ces gens, on leur remettait un fusil chargé : ils tirent sur tout ce qui bouge. L’intelligence a été merveilleusement distribuée puisque la majorité semble être satisfaite de sa part. Voltaire avait bien raison lorsqu’il a dit « qu’il faut toujours que ce qui est grand soit attaqué par des petits esprits. » En tout cas. Dieu a sûrement un faible pour les cons, il en a tellement créés…

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