Ils ont appris à recycler, entre autres, par le biais de leurs enfants qui ont été sensibilisés dès l’entrée à l’école.
«Pour les baby-boomers, c’est maintenant intégré. Ils ne se posent même plus la question si c’est bien ou non», observe Mme Plisson.
Cette tranche d’âge se démarque aussi quand vient le temps de parler de réduction à la source. «Ils ont plus tendance à réparer un objet plutôt que d’en acheter un neuf». Ils s’intéressent beaucoup à la vente et l’achat de matériel usagé ou occasionnel.
L’Observatoire de la consommation responsable de l’ESG UQAM, qui publie depuis six ans le Baromètre de la consommation responsable au Québec, note une importante participation des baby-boomers dans les pratiques écoresponsables. Dans l’édition 2015, les 45-64 ans figurent toujours au premier rang des générations les plus responsables.
Le bémol du compostage
Bien que les boomers soient motivés à consommer de façon responsable et à recycler, lorsqu’il est question de compostage, ils sont plus réticents que les autres générations, apprend-on dans l’étude de RECYC-QUÉBEC.
«Les freins qu’on entend par rapport aux matières organiques comme les odeurs, les mouches, sont plus forts dans cette tranche d’âge», indique Erwanne Plisson, de chez RECYC-QUÉBEC. Mais ce n’est qu’une question de temps, croit-elle, avant que ce comportement s’ancre lui aussi dans leurs habitudes.
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