Claude Pouliot, directeur général à la Commission scolaire des Laurentides a écouté les revendications des parents.
© TC Media –Isabelle Houle
Le 27 janvier, à l’école De La Vallée, Claude Pouliot, directeur général à la Commission scolaire des Laurentides (CSL), a rencontré les parents pour répondre aux préoccupations concernant le projet de modification à la description des aires de desserte de l’école Saint-Joseph à Sainte-Adèle et de l’école Marie-Rose de Saint-Sauveur.
Cette rencontre a été organisée de concert avec le conseil d’établissement de l’école primaire de Saint-Sauveur ainsi que le comité de parents de la CSL. Les dirigeants de la Commission scolaire ont d’abord dressé un portrait de la situation en présentant les exigences du ministère de l’Éducation. Selon eux, le secteur sud du territoire de la CSL connaît une augmentation plus rapide que prévue de sa clientèle au primaire, occasionnant ainsi un débordement à l’école primaire de Saint-Sauveur.
Différentes solutions avaient été envisagées, mais la CSL a retenu le projet d’agrandissement à l’école Saint-Joseph, car le terrain représentait les meilleures possibilités sans restriction d’importance.
Ainsi, en août 2014, le ministère de l’Éducation a alloué un montant de près de 5 M$ pour effectuer des travaux qui seront finalisés pour la rentrée scolaire 2016-2017. La nouvelle répartition de l’effectif scolaire et des bassins des écoles du secteur sud impliquant la redéfinition des territoires des bassins de l’école primaire de Saint-Sauveur et l’école Saint-Joseph prévoit donc un transfert progressif des élèves de Piedmont vers l’école Saint-Joseph.
Projets particuliers et service de garde
Totalement en désaccord avec ces mesures, les parents présents à la rencontre ont proposé d’instaurer un système d’options et projets particuliers pour inviter les familles provenant d’un peu partout dans la MRC à s’inscrire à Saint-Joseph de façon volontaire. « Moi je suis venue m’installer à Piedmont considérant que ma fille entrerait à l’école à Saint-Sauveur. Je ne savais pas qu’elle serait transférée. Tout semble décidé d’avance dans ce projet et personne n’a été consulté, » a souligné Émilie Corbeil, enseignante et représentante nommée par le groupe de parents de Piedmont.
Actuellement, seule l’école Fleur-des-Neiges à Sainte-Agathe offre un projet particulier régional en arts. Plusieurs enfants y sont même refusés par manque de place. « Il y a plusieurs aspects à considérer avec ce genre de projet pour une école. Les exigences sont complexes et la mise en place est laborieuse. C’est aussi au conseil d’établissement de l’école de se prononcer là-dessus. Le délai pour Saint-Joseph est très court pour l’instaurer avant la rentrée, » soutient M. Pouliot, toutefois ouvert à une telle éventualité.
Daniel Descôteaux, directeur de l’école Saint-Joseph, a informé les parents qu’à son école, un nouveau projet de chant/chorale sera offert aux élèves. De plus, par le biais du projet Je bouge, des activités sportives sont organisées par niveau. Chaque année, un bloc de quatre heures par semaine est également offert pendant un mois pour les élèves de l’école afin de faire du ski de fond, du patin ou de la raquette. Par contre, ces initiatives n’ouvrent toujours pas la porte à une inscription volontaire des familles de l’extérieur. La possibilité d’offrir un service de garde à Saint-Sauveur pour les « nouveaux » élèves de Saint-Joseph afin de faciliter le transport aux parents a aussi été mise sur la table par la Commission scolaire.
Les commissaires de la CSL devraient prendre une décision lors de la séance ordinaire du conseil prévue le mercredi 10 février prochain.