Les risques d’incendie restent élevés
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) demande au public de rester vigilant dans les bois.
Karine Brunet, résidente de Saint-Faustin-Lac-Carré, est atteinte d'épilepsie.
©TC Media – Maxime Coursol
«J’ai décidé de sortir de l’ombre parce que l’épilepsie est encore une maladie assez méconnue. Plusieurs ne savent pas du tout comment réagir en face d’un épileptique en pleine crise et ne comprennent pas ce que c’est que cette maladie», déclare la résidente de Saint-Faustin-Lac-Carré.
C’est pour ça qu’elle a choisi de raconter publiquement son histoire: afin que les perceptions changent.
«On parle énormément du cancer, mais pas de l’épilepsie. Pourtant, les deux sont des maladies mortelles. Moi-même, je suis rendu à un stade assez avancé de la maladie; mon neurochirurgien me dit que j’ai 50% de chance de mourir d’une crise, à cause du manque d’oxygène. Je dois être opérée au cerveau pour qu’on répare une lésion importante que j’ai, et il y a des risques que je reste sur la table», explique la Jovitienne d’origine de 37 ans.
«J’ai dû renoncer à mon rêve»
C’est à 13 ans que l’épilepsie s’est manifesté pour la première fois chez Karine. La maladie ne l’a plus jamais quitté. Elle avoue avoir longtemps vécu un sentiment de honte face à son état de santé. Elle allait se cacher dans les toilettes de la Polyvalente Curé-Mercure quand elle sentait qu’une crise venait. Les émotions fortes provoquant des crises chez elle, elle a dû renoncer à un rêve qu’elle caressait depuis toujours, celui de devenir ambulancière.
Karine Brunet
Aujourd’hui encore, chaque fois qu’elle revient d’une crise, Karine éclate en sanglots. «Je me dis toujours: elle a encore gagné. Ça m’enrage encore aujourd’hui. C’est pour ça que jeune, je ne voulais pas en parler», confie-t-elle.
Mais le fait de mettre au monde une fille qui souffre elle aussi d’épilepsie, puis de perdre son permis de conduire pour la troisième fois en décembre dernier, a changé la donne pour Karine. Elle a choisi de briser le silence.
«J’ai décidé de le faire pour tous ceux qui n’en parlent pas. Il faut conscientiser les gens aux impacts que l’épilepsie a sur la vie de ceux qui en souffrent. C’est pour ça que je veux créer un regroupement dans les Laurentides», explique-t-elle.
D’après l’Association québécoise de l’épilepsie, environ 1% des Canadiens souffrent d’épilepsie.
Le samedi 4 juin, la chorale Le Chœur des Jeunes de Saint-Sauveur ouvre la porte à la grande saison des Ça me dit concerts Rona Dagenais dès 15h sur la Scène McGarrigle, dans le parc Georges-Filion.
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) demande au public de rester vigilant dans les bois.
Karine Brunet, résidente de Saint-Faustin-Lac-Carré, est atteinte d'épilepsie.
©TC Media – Maxime Coursol
«J’ai décidé de sortir de l’ombre parce que l’épilepsie est encore une maladie assez méconnue. Plusieurs ne savent pas du tout comment réagir en face d’un épileptique en pleine crise et ne comprennent pas ce que c’est que cette maladie», déclare la résidente de Saint-Faustin-Lac-Carré.
C’est pour ça qu’elle a choisi de raconter publiquement son histoire: afin que les perceptions changent.
«On parle énormément du cancer, mais pas de l’épilepsie. Pourtant, les deux sont des maladies mortelles. Moi-même, je suis rendu à un stade assez avancé de la maladie; mon neurochirurgien me dit que j’ai 50% de chance de mourir d’une crise, à cause du manque d’oxygène. Je dois être opérée au cerveau pour qu’on répare une lésion importante que j’ai, et il y a des risques que je reste sur la table», explique la Jovitienne d’origine de 37 ans.
«J’ai dû renoncer à mon rêve»
C’est à 13 ans que l’épilepsie s’est manifesté pour la première fois chez Karine. La maladie ne l’a plus jamais quitté. Elle avoue avoir longtemps vécu un sentiment de honte face à son état de santé. Elle allait se cacher dans les toilettes de la Polyvalente Curé-Mercure quand elle sentait qu’une crise venait. Les émotions fortes provoquant des crises chez elle, elle a dû renoncer à un rêve qu’elle caressait depuis toujours, celui de devenir ambulancière.
Karine Brunet
Aujourd’hui encore, chaque fois qu’elle revient d’une crise, Karine éclate en sanglots. «Je me dis toujours: elle a encore gagné. Ça m’enrage encore aujourd’hui. C’est pour ça que jeune, je ne voulais pas en parler», confie-t-elle.
Mais le fait de mettre au monde une fille qui souffre elle aussi d’épilepsie, puis de perdre son permis de conduire pour la troisième fois en décembre dernier, a changé la donne pour Karine. Elle a choisi de briser le silence.
«J’ai décidé de le faire pour tous ceux qui n’en parlent pas. Il faut conscientiser les gens aux impacts que l’épilepsie a sur la vie de ceux qui en souffrent. C’est pour ça que je veux créer un regroupement dans les Laurentides», explique-t-elle.
D’après l’Association québécoise de l’épilepsie, environ 1% des Canadiens souffrent d’épilepsie.